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Grand personnage historique, Henri IV fut le roi béarnais et plus précisément de Pau où se dresse le célèbre château de Pau.

On aime !

  • le Château de Pau
  • le surnom "Vert Galant"

Son enfance

Né à Pau, le 14 décembre 1553, il est le fils d’Antoine de Bourbon et de Jeanne d’Albret, reine de Navarre. L’histoire raconte que le grand-père aurait frotté les lèvres du nouveau-né avec de l’ail et lui aurait humecté le visage avec du vin de Jurançon avant de le placer dans son berceau (une carapace de tortue) ; une tradition pratiquée couramment à l’époque pour prévenir les maladies. Après avoir passé sa jeunesse dans le Béarn, il est élevé, dès l’âge de huit ans, à la cour de France.

Dans le cadre de la réconciliation des partis catholiques et protestants, Catherine de Médicis et sa mère organisent son mariage avec Marguerite de Valois. La réconciliation s’achève en bain de sang la nuit de la Saint-Barthélemy (24 août 1572). Tous les protestants sont massacrés sauf lui. La mort du duc d’Anjou, dernier frère du roi, en 1584, fait de lui l’héritier direct de la couronne de France.

Son règne

L’Édit de Nantes signé le 13 avril 1598 réalise la pacification religieuse du royaume, accordant de vastes privilèges aux protestants, et met un terme aux guerres de religion.


Henri IV fait annuler son mariage avec Marguerite de Valois et se remarie en 1600, avec Marie de Médicis qui lui donnera quatre enfants dont le futur Louis XIII.

En 1610, à Saint-Denis, Marie de Médicis est sacrée Reine. Henri IV est assassiné le 10 mai 1610 par François Ravaillac, un catholique fanatisé. Louis XIII devient roi.

Alors que la France vient de connaître un siècle de déchirements religieux, et que le massacre de la Saint-Barthélémy reste dans tous les esprits, Henri IV signe l’Édit de Nantes, réconcilie les Français, renforce l’unité nationale et pose les premières bases du principe de la laïcité. La prospérité qu’il avait apporté au royaume lui vaut aujourd’hui encore d’être présenté aux écoliers de France comme le "bon roi Henri".

Son surnom de « Vert-galant », qu’il doit à son ardeur envers ses 73 maîtresses officielles recensées lui donnant 22 enfants légitimes ou non reconnus qui vivent à la Cour, semble justifier ce surnom. A ce propos, la majorité de ces maîtresses se trouvait dans la ville de Monein, qu'il a surnommé ‘’le Petit Paris’’.

Le château de Pau continue de perpétuer son histoire.